« L’activité de lecture nous fait éprouver à l’intérieur de nous ces formes comme des forces… »
Dans l’ouvrage « Façons de lire, manières d’être », un titre qui parle, Marielle Macé explique que la lecture et la vie ne vont pas sur des rails séparés. Par la lecture nous donnons forme, saveur et style à notre existence.
Voir aussi « Ouaknin sur la lecture« , « Manguel sobre lectura silenciosa« , « Manguel sobre lectura y mundo« .
» (…) les livres offrent à notre perception, à notre attention et à nos capacités d’action des configurations singulières qui sont d’autant des « pistes » à suivre. Les formes qu’ils recèlent ne sont pas inertes, ce ne sont pas des tableaux placés sous les yeux des lecteurs (d’ailleurs les « tableaux » non plus ne sont pas cela), mais des possibilités d’existence orientées. L’activité de lecture nous fait éprouver à l’intérieur de nous ces formes comme des forces, comme des directions possibles de notre vie mentale, morale ou pratique, qu’elle nous invite à nous réapproprier, à imiter, ou à défaire. » (p.14)
« Voilà de qui est à comprendre : la manière dont des lecteurs diversement situés sont amenés à prendre les textes comme des échantillons de l’existence, la façon dont ils en usent comme des véritables démarches dans la vie. » (p.16)
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